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DÉVELOPPEMENT DE SOI

Thérapie individuelle - emprise et relations toxiques

Valérie Ripplinger

Présentation

Qui suis-je?

Je suis psychanalyste, et je propose un espace d’écoute thérapeutique destiné spécifiquement aux personnes qui s’interrogent, dans ce qu’elles vivent, sur la possibilité d’un schéma d’emprise, ou bien qui l’ont identifié et souhaitent en sortir.

Il s’agit d’abord d’y voir plus clair. J’offre un espace sans pression, un espace pour réfléchir où rien n’est exigé de vous, où l’insécurité et l’hypervigilance peuvent s’apaiser, pour le temps d’accompagnement dont vous aurez besoin. Vous avez le droit de douter, de revenir en arrière, de n’être sûr.e de rien. Je suis là. Je n’impose rien, mais je suis là. Nous allons parler de vous, de ce que vous ressentez, de ce qui est bon pour vous.

Ma discipline et mon approche

La relation d’emprise est une source de souffrance majeure, qui peut concerner les femmes comme les hommes. Elle se rencontre fréquemment dans le couple, mais aussi dans le milieu professionnel, familial ou amical. Elle naît d’un besoin de reconnaissance, d’une faille de confiance en soi et d’estime de soi. Quand la faille est reconnue, positivement comblée, que nous reconstruisons des bases solides, nous sommes davantage protégé·es. J’accompagne à détecter cette faille, à la combler sainement  en vous aidant à relire et décrypter le fil de votre histoire grâce aux outils de la psychanalyse et de l’ICV, Intégration du Cycle de la Vie (en anglais “Lifespan intégration”). 

Par ailleurs, mon expérience professionnelle en qualité d’assistante juridique pendant 16 ans, dans des dossiers d’affaires familiales et pénales, m’a montré la complexité des contextes : le processus de montée en puissance des agissements pervers, les risques, les dégâts que cela engendre, notamment sur les enfants, la longueur des procédures, ce que ça coûte en énergie, en ressources de toutes sortes… Je n’interviendrai pas en tant que conseil juridique, mais j’ai une bonne connaissance du cadre de la loi et des tribunaux. Je pourrai vous orienter, et si c’est important pour vous, vous accompagner par exemple pour un dépôt de plainte, dans le cadre d’un soutien psychologique.

  • Les outils thérapeutiques

La psychanalyse aide à dérouler sa vie, à la “défaire”. Si elle a une image élitiste, un peu rigide, historiquement un peu “bourgeoise”, c’est pour moi au contraire une discipline vivante, qui collabore, bouge, se nourrit sans arrêt de ce que l’on découvre en psychologie ou neurosciences. C'est un outil magnifique qui donne sa place à l’inconscient : si tout en nous était conscient et rationnel, on ne se retrouverait pas dans des situations de souffrance ! Il y a une force de l’inconscient, une force insoupçonnée, qui est aussi la nôtre. La puissance de l’esprit sur le corps en témoigne. Lorsque l’on prend conscience de son inconscient, on peut se révéler, se redécouvrir : on est capables! Il y a de l’énergie qui demande à sortir, à créer ! 

L’ICV est un outil thérapeutique qui permet d’activer la prise de conscience des schémas présents dans sa vie. Il consiste à poser sur le papier sa ligne de vie avec les événements marquants de sa vie, en identifiant visuellement ce qui nous a fait du bien, et ce qui nous a fait du mal. Cela permet de revenir sur ces événements, de se visualiser lors de ces étapes, de revivre les émotions douloureuses associées et les transformer en un nouveau ressenti plus positif. C'est un outil très efficace dans les cas d’emprise : il permet d’aborder le trauma répété, le processus de mise en place du contrôle.

  • La relation toxique, ou relation d’emprise

C’est une relation entre une personne manipulatrice et une personne empathique qui mobilise absolument toutes ses ressources physiques, émotionnelles et psychiques pour “sauver” l’autre. La personne manipulatrice se présente d’une manière ou d’une autre comme une victime, tandis que la personne empathique pense pouvoir, en l’aidant, reprendre confiance en elle, se sentir utile, recevoir de la reconnaissance. Ce sont souvent des personnes qui ont déjà été des “supports”, par exemple pour des parents dysfonctionnels, qui portent en elles le soutien à l’autre, et ont besoin d’une reconnaissance qu'elles espèrent trouver par ce moyen. 

La personne manipulatrice, homme ou femme, est une personne qui a, elle aussi, une image déplorable d’elle-même, et un immense besoin de reconnaissance. Ce sont des personnes qui ne supportent pas le miroir, et cherchent à “se voir” comme quelqu'un de bien au travers de l’autre, à se revaloriser au travers de la relation. On en parle souvent comme de “pervers narcissiques”, mais je privilégie la compréhension de leur dynamique pour les désigner par ce qu’ils font : manipuler et contrôler l’autre.

Ce qui se met en place est un système de vases communicants, dans lequel un vase est plus profond que l’autre, devient “donneur”, et s’épuise. C’est une relation de vampirisation et de contrôle. La question de la “faute” est toujours rejetée sur la personne empathique : sa culpabilité devient le levier principal de la mécanique de la relation. L’autre en tire profit jusqu’à “vider” sa proie. On se décrédibilise, on perd toute confiance en soi en tant que personne, en tant que femme, en tant qu’homme, en tant que parent, en tant que professionnel·le, en tant qu’ami·e…Cela touche à la santé mentale, à l’identité, et cela peut conduire à la destruction complète. 

Le couple est le lieu privilégié de la relation toxique, parce qu’on en attend le bonheur, la sécurité, la réparation intime. Quand les relations toxiques s’installent dans le travail, c’est en général dans la relation hiérarchique : au début on se sent indispensable, valorisé, on est le meilleur élément… Et on donne tout, jusqu’au burn-out. Les failles qui créent ce schéma sont les mêmes, les mêmes mécanismes font vibrer les mêmes cordes. Lorsque ça se produit dans la relation parent-enfant, c’est très intense. La séparation psychique avec un parent toxique est difficile tant qu’on est en construction, mais facilitée à l’âge adulte quand on commence à s’interroger sur soi. Souvent, c’est lié, c’est en prenant conscience d’une relation toxique actuelle que l’on comprend qu’on l’on a vécu avec un parent dysfonctionel.

Seule une personne consciente de sa situation peut faire évoluer les choses. Ce ne sont donc pas les manipulateurs qui consultent, car ils vivent dans le déni, l’absence d’empathie, d’abord vis-à-vis d’eux-mêmes. Par la force des choses, ce sont leurs partenaires, leurs enfants, leurs subordonnés qui consultent en thérapie, car ils ont besoin de se reconstruire, d’identifier leurs failles, et de se protéger. C’est bien sûr à ces personnes que je m’adresse.

Dans cette relation le conflit “sain” n’est pas possible, puisque le manipulateur joue toujours un rôle, et ne sera pas honnête, jamais lui-même. A vouloir transiger, discuter avec une personne qui n’est pas vraie, on risque d’y laisser des plumes. L’assainissement ou la fin de la relation est refusée par le manipulateur, qui va intensifier le contrôle, et parfois développer du harcèlement, des actes intentionnellement pervers, voire de la violence. Très souvent, le harcèlement prend la place des systèmes de contrôle de la vie commune, notamment par le harcèlement juridique. 

Quand “le masque tombe” et qu’on commence à voir la perversité à l'œuvre, c’est très difficile : on réalise qu’on n’a “rien vu”... alors qu’en général, on sait très bien identifier ces mécanismes lorsque des proches nous relatent une situation d'emprise ou de relation toxique. Les manipulateurs paraissent “très intelligents”, mais ce n’est pas forcément la question : on peut aussi parler de systèmes de défense très forts. Quand la façade s’écroule, l’emprise ne cesse pas pour autant : la peur s’installe, et la peur c’est toujours l’emprise… Elle peut aller jusqu’à la terreur, avec des états de stress et d’anxiété post-traumatiques qui empêchent d’y voir clair et freinent l’action.

  • Comment on en sort ?
La “sortie” de la relation toxique n’est pas un horizon impératif : je ne suis pas là pour vous dire de vous séparer ou de démissionner. L’emprise crée un climat de pression constante qui empêche de voir la situation au clair, ça fait partie de la dynamique d’être dans l’obscurité et l’isolement. Nous allons essayer, avant tout, d’y voir plus clair.

Au point de départ, souvent, on entend : “ce qui se passe n’est pas normal, mais je l’aime”. C’est OK. On ne peut pas si facilement “arrêter d’aimer”, se défaire de l’attachement, mais on peut se demander pourquoi on aime quelqu’un qui ne nous fait pas de bien. Ça prend du temps. Rien ne change tant qu’on ne comprend pas ce qui se trouve à la racine de ce paradoxe, pourquoi on est capable d’aimer quelqu’un qui nous fait souffrir. En général, on découvre dans notre histoire quelqu’un qui nous a fait du mal et qu’on a continué à aimer. On est sensible aux gens qui se présentent en victimes, qu’on cherche à réparer plutôt que de se réparer soi-même. C’est la mécanique toxique. C’est un processus terrible, qui fait qu’on cherche mutuellement à se réparer dans la relation. Mais de quoi ? C’est la bonne question.

On passe par une phase de culpabilisation, puis une phase de deuil de l’image de l’autre. Celui ou celle à qui on a tant donné n’était pas entièrement la personne que l’on croyait. On apprend, en apprenant sur soi, à détricoter le processus, à l’identifier dans les situations futures pour développer de nouveaux types de relations. L’empathie est une qualité précieuse, il n’est pas question de la supprimer, mais de savoir l’adapter à la personne qui est en face de soi. On a le droit de recevoir, dans une relation. Se relier, ce n'est pas que donner de soi, de son énergie, de son temps, de ses ressources, de son amour. La balance peut s’équilibrer. Il y a de l’espoir ! Ce qui a été vécu n’est pas une fatalité ou une “faute”. Avec ce qu’on peut en apprendre, on pourra vivre des situations épanouissantes qui nourrissent de façon saine.

C’est une vraie renaissance de faire ce travail, une étape de vie qui prend du temps. L’espace de thérapie est déjà une victoire : on ose se poser, sans pression, pour évaluer ce qui est bon pour soi. Le temps de la séance, on retrouve son propre rythme, on s’offre du temps libre, on examine ce qui se passe en toute sécurité. Sans pression, on peut enfin réfléchir, et peu à peu, trouver de la lucidité, utiliser ses ressources positives pour soi-même et non pour l’autre. 

Sortir matériellement d’une relation d’emprise demande une organisation : psychologique d’abord, matérielle, et souvent juridique. Ce que je souhaite, c’est être une ressource dans ce processus, avant, pendant, après, selon ce dont la personne a besoin pour retrouver son estime d’elle-même, se rendre autonome, se mettre en sécurité, protéger ses enfants si nécessaire. La renaissance peut commencer par se donner un temps pour soi, s’offrir une écoute.

Mon parcours

A l’adolescence, j’avais soif de savoir, de culture, je me nourrissais auprès des adultes qui parlaient de choses intéressantes, de lectures, d’ethnologie, de psychologie… Freud m’a fascinée. L’idée de l’inconscient a été une révélation. Je me suis inscrite en fac de psycho, mais j’ai dû interrompre mes études en troisième année pour travailler, et j’ai fait de nombreux métiers. Aider les autres à trouver des fils de réflexion, à sortir de situations compliquées a toujours été mon fil rouge, dès le lycée dans le cercle amical, puis dans les entreprises où j’ai travaillé, notamment comme assistante juridique, dans des affaires pénales et familiales. J’aime cette place, mais je veux aider plus en profondeur, de manière plus concrète, c'est la raison pour laquelle j’ai choisi ce métier ! 

Pour devenir psychanalyste, le premier outil est la psychanalyse personnelle. J’ai démarré la mienne en 2018 et c’est dans ce cadre que j’ai mis le doigt sur la possibilité d'accompagner à mon tour. J’ai fini par retrouver le chemin, déblayer ce qui m’empêchait d'accomplir cette vocation que je sentais en moi depuis longtemps. C’est quand j’aide l’autre à trouver les solutions que je m’épanouis. Mon entourage m’a dit “il était temps” lorsque j’ai repris ce chemin…

Devenir thérapeute, c’est une manière constructive de vivre ce que je sais donner de meilleur, avec une juste distance, dans un cadre donné, en étant pleinement concentrée sur l’autre. Dans cette société où les sollicitations sont perpétuelles, où on n’a pas le temps ou l’espace mental pour penser à soi, je veux offrir un espace pour s’observer, exprimer ce qu’on ressent, écouter son corps, prendre du temps pour sa santé mentale et physique.

Je travaille depuis 2023, avec mon psychanalyste, à mettre en place ma pratique, et je poursuis l’analyse en supervision. Je m’intéresse à beaucoup d’outils thérapeutiques, je lis énormément pour ma formation personnelle. Je me nourris sans arrêt, afin de mieux m’adapter à la personne, et pouvoir proposer d’autres outils. Je me forme actuellement à l’Institut Michel Montaigne, spécialiste de l’attachement et de l’approche systémique, dans des séminaires adaptés à ma pratique. 

1992-1994 - Université Paris 8 - DEUG de psychologie

2009-2024 - Assistante juridique en cabinet d’avocats

Institut Michel Montaigne
Juin 2025 - Séminaire de formation  “Violences conjugales, troubles de l'attachement et psychotrauma : quand toute la famille est impactée”
Novembre 2025 - Séminaire de Formation “De la dépendance à l'emprise psychique : aspects psychologiques des processus de manipulation mentale et d'endoctrinement”

Comment ça se passe ?

Je reçois uniquement les adultes. Lors de l’entretien préliminaire, on identifie ensemble le ressenti du moment, le pourquoi de la demande d’aide, la possibilité de poursuivre ensemble. On travaillera dans les premières séances à matérialiser la ligne du temps, la visualisation du parcours personnel par l’ICV. Une fois qu’on a identifié des “noeuds”, on va les travailler, les revisiter, les positiver. Cette ligne servira de guide pour analyser les moments, les souvenirs, ce qu’on se rappelle avoir ressenti, positiver ce ressenti, le valider, chercher ce qu’on en a tiré de bon, identifier la ressource qui s’est réveillée à ce moment-là. 

Cela se passe dans l’échange, avec les outils psychanalytique de libre association, le récit des rêves, l’attention portée aux manifestations de l’inconscient. A chaque séance, je propose un moment de relaxation physique, d’intégration, de prise de recul, ainsi qu’un moment créatif, avec l’expression par une phrase, un poème, une musique, un dessin, un geste, une danse, de ce qui se joue ce jour-là. La ligne du temps et ces moments de création sont des ressources, de séance en séance.

On vient pour la durée dont on a besoin, qui n’est pas mesurable ou calibrée à l’avance. C’est selon les personnes, ce que ça leur apporte, et évidemment, on arrête quand on veut. La fréquence n’est pas non plus imposée. On déclenche quelque chose au moment de la séance qui va faire son travail dans le quotidien, dans l’inconscient. On peut convenir ensemble d’un rythme, suivant ce qui se dit, ce qui se passe, le resserrer s’il y a des choses intenses, le relâcher quand c’est préférable… C’est souple, on en discute et tout choix vient de la personne.

Ce qu’on imagine “être le problème” à la première rencontre ne cesse pas d'évoluer quand on “prend conscience de son inconscient”. Parfois il est difficile d’accepter que l’on va changer, que l’on doit changer, mais oui on change, et pour mieux ! 

Prise de rendez-vous par téléphone ou contact mail via mon site.


Prestations

Séance individuelle

50,00 €

1h

Prise de RDV par téléphone ou par mail.

À partir de 50,00 €

Prix par personne


Séance individuelle

50,00 €
1h

Vous pouvez échanger avec Valérie sans engagement

L'expression du soi est sacrée et fatale. C'est une nécessité.

— Louise Bourgeois
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