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DÉVELOPPEMENT DE SOI

Psychologue sociale, discriminations, EMDR

Eva Isida

Présentation

Qui suis-je?

Je suis psychologue et enseignante en psychologie sociale. J’ai fait ma spécialité des problématiques de discrimination. Je reçois en cabinet des individus et des couples aux profils très variés pour des séances de thérapie, avec le soutien de l’EMDR lorsque c’est pertinent. 

Dans la vie de tous les jours, on écoute souvent pour répondre… En cabinet, je n’écoute pas pour répondre, mais pour entendre, et compatir. Je propose un espace de bienveillance à des gens qui n’en ont pas connu, et ils sont nombreux. Vous avez le droit d’être bien, de ne pas vous sentir coupable d’exister, de vous demander ce qui vous parle à vous, ce qui vous donne envie.

Aujourd’hui, dans ce parcours, on se questionne beaucoup sur le contexte sociétal, politique. Pas mal de femmes se demandent comment articuler leur féminisme avec le fait d’être en couple avec un homme, de nombreuses personnes n’osent pas prendre leur place en raison du regard porté sur elles, les couples interculturels peuvent vivre des incompréhensions… C’est là que la psychologie sociale est passionnante et hyper intéressante, elle apporte, en plus de l’espace d’écoute qui permet d’évoluer personnellement, des connaissances souvent étonnantes, éclaire les facteurs qui expliquent les comportements et aide à vivre différemment les relations.

Je reçois en cabinet chez Holom ou rue de Pessac, ainsi qu’en téléconsultation. Vous pouvez me contacter par téléphone ou prendre rendez-vous sur Doctolib ou Resalib.

Ma discipline et mon approche

Ce que je propose, c’est d’abord de la bienveillance, de l’écoute active. J’accompagne les questionnements, les moments de vie difficiles, les traumatismes, particulièrement quand on est racisé ou discriminé. Notre culture n’est pas universelle, il y a d’autres manières de penser et c’est merveilleux de s’en rendre compte. Les échanges avec les personnes me rendent très heureuse car la richesse est dans l’autre ! 

J’accueille ce que ça fait de se sentir à part, de se sentir accueilli ou non dans l’espace public… On est discriminé de mille manières : quand on est handicapé il n’y a pas de place pour le fauteuil, quand on est gros il n’y a pas de place dans les fauteuils… Quand on se sent trop blanc pour être avec les noirs, trop noir pour être avec les blancs, trop féminine ou pas assez… on passe son temps à se demander “est ce que j’ai le droit de faire, est ce que je vais être jugé, critiqué, quelles sont les règles du milieu où j’arrive, comment me conformer ?”. 

Lorsqu’on ressent la discrimination, on développe un doute constant par rapport à sa valeur et à la place qu’on peut prendre, qu’on veut prendre, et on se retrouve en hypervigilance. Où est-ce que j’appartiens, quel est mon mérite, est ce que je mérite d’être là ? Etre en adaptation perpétuelle, mentalement c'est épuisant, et ça mine l’estime de soi parce que c’est soi qu’on diminue pour entrer dans la case… Lorsque c’est trop répété, ça s’appelle “l’impuissance acquise”, on a pris l’habitude de diminuer l’expression de sa personnalité, de ses potentiels, à force d’être confronté à des situations que l’on ne peut pas changer. 

Origines, sexe,  handicap, orientation sexuelle, identité de genre sont des caractéristiques sources de discrimination, qui peuvent être très bien ou très mal vécues suivant l'entourage, le parcours… Le militantisme est une manière de reprendre de la place, de s’exprimer, mais on peut s’épuiser dans les milieux militants, où règne parfois une forme de performance alors que le fait de se rassembler est censé faire du bien, et où la volonté de voir les choses changer peut conduire au “burn out militant”. Par ailleurs, on ne se sent pas forcément bien dans les espaces communautaires. 

Explorer l’aspect psychologique nuance les choses : non, il n’y a pas de vécu plus légitime qu’un autre, vous avez le droit d’être en souffrance et de vouloir en sortir. Parfois j’entends “j’ai un peu honte de consulter pour ça, y’a pire”... Et c’est vrai, il y aura toujours pire, mais s’intéresser à ce qui vous concerne c’est déjà pas mal, il n’y a pas de concurrence dans la détresse.

  • La thérapie individuelle

Au début de la thérapie, la personne formule un objectif, c’est important de formuler ses attentes, ça me permet de voir notamment si je peux aider à l’atteindre, si je suis la personne indiquée.Ca sert de point de repère pour faire le point régulièrement, pour savoir comment on se sent, si ça a changé, si on va dans le bon sens. On envisage le suivi sur quelques mois, mais on ne peut pas le définir de manière précise en amont, un travail thérapeutique demande du temps. On commence toujours une séance en évoquant ce qui s'est passé depuis la dernière fois, ce qui change, ce qu’on veut aborder aujourd’hui, avant de reprendre le travail de la séance précédente.

En séance, je rentre dans l’échange. Je ne coupe jamais la parole, je prends un temps avant de répondre, mais je manifeste mon ressenti, je peux faire une blague de temps un temps, c’est un échange plutôt détendu. Je propose un endroit de véritable écoute, et c’est très précieux : on croit en avoir mais on en a peu dans la vie, même les gens qui nous aiment ne savent pas toujours nous écouter… C'est très important pour moi qu’on y sente de la bienveillance, qu’on se sente bien. 

Je fais parfois des apartés pour transmettre des concepts de psychologie sociale pertinents, faire part des dernières études. On travaille beaucoup sur la notion de biais, qui permet de comprendre ce qui est à l’oeuvre quand on est victime de discrimination, mais aussi d’identifier ceux que l’on porte. On fait parfois des exercices de questionnement, de travail sur les émotions, de symbolisation. 

L’EMDR est une thérapie spécifique au vécu de traumatismes, d’événements de vie difficiles. Mais l’EMDR ne peut s’envisager que lorsque la confiance est installée, que l'histoire personnelle est connue. Certaines personnes viennent vers moi avec le souhait de pratiquer cette thérapie, et nous déterminerons ensembles si c’est adapté, tandis qu’à d’autres personnes c’est moi qui vais le proposer. Dans les deux cas, on le pratiquera en accord mutuel. C’est efficace pour soulager certaines difficultés, résoudre certains problèmes mais ça n’a rien de magique ! On entend souvent qu’il suffit d’une séance d’EMDR, c’est faux, c’est une thérapie à part entière, qui prend du temps, mais dont l’efficacité est prouvée.  

  • La thérapie de couple
La thérapie offre un espace destiné à permettre à chacun de se sentir légitime, de remettre du positif dans la relation, de se souvenir pourquoi on est ensemble. Les couples sont une dynamique passionnante. Dans une consultation en thérapie de couple, il y en a toujours plus ou moins un des deux qui se sent plus “coupable” ou mis en cause que l’autre, et c’est d’abord cette dissymétrie qui doit s’aplanir. Les questions de discrimination s’y invitent aussi : le féminisme, le partage de la charge qu’assurent les femmes dans les couples hétérosexuels, ou l’incompréhension les couples interculturels

Je suis formée à l’EMDR des couples, qui répond à 3 types de situations traumatiques, quand les deux membres du couple ont envie de traverser et de faire face à tout ça ensemble, parce que l’amour est là.
un événement traumatique commun au couple : deuil, deuil périnatal, infertilité, PMA, déménagements, changements de vie, accidents, infidélité, maladie, handicap.
un événement traumatique vécu par l’un des deux, mais qui impacte la vie du couple
des sujets de conflit récurrents et systématiques liés à des blessures du passé non réglées.

Mon parcours

J’ai eu très tôt l’envie de comprendre les gens, d’aller vers l’autre. J’aimais donner du positif, qu’on se confie à moi, ça a toujours été valorisant pour moi d’analyser, de comprendre, d'écouter. J’ai choisi un bac scientifique avec l’envie d’être psychiatre, mais la structure scolaire me pesait, je redoutais le cadre des études de médecine. J’ai préféré m’inscrire en psychologie à l’université de Bordeaux, c’était mon seul vœu d’orientation ! 

J’ai toujours été, en tant que femme et métisse vivant à la campagne, dans le ressenti de la discrimination. Ma mère est blanche, et quand elle venait nous chercher à l’école certains étaient interloqués. C’était sans violence, mais toujours là, ce truc d’être “exotique”. Dès le lycée j’ai été très sensible aussi à ce qu’on attendait des filles, j’avais un côté révolté quant aux questions de genre. La psychologie sociale répondait à ces questions… Le regard que ça donne sur les discriminations, pourquoi, comment, ce que sont les stéréotypes, les préjugés, pourquoi on se comporte comme ça ? 

Dès le premier cours de psycho sociale, j’ai senti que j’étais au bon endroit et ce coup de cœur ne m’a jamais quittée. J’ai choisi l’option psychologie sociale en 3è année, fait un stage sur le sentiment de discrimination dans les quartiers prioritaires de Bordeaux, puis suivi un mastère en psychologie sociale, avec un parcours spécifique en discrimination. Lors de mon stage de M2, j’ai travaillé sur le projet Accès, qui facilite l’insertion dans l’enseignement supérieur pour les territoires éloignés de Bordeaux. Avec un projet axé sur les différences de choix d’orientation entre filles et garçons, j’ai travaillé au contact du terrain en formation et sensibilisation auprès des lycées, des professeurs, et j’ai adoré ce contact. J’ai suivi une formation de formateur de 3 mois dans la foulée de ma soutenance. 

Plutôt qu’aller vers la recherche, le travail dans des institutions et des associations, je suis sortie de la formation en me sentant psychologue et formatrice, proche des personnes qui souffrent, et capable d’accompagner et de suivre les personnes en cabinet. Je me suis beaucoup renseignée auprès de mes collègues cliniciens afin de mettre en place le cadre des séances et du suivi avec la validation de mes pairs.

Je me suis installée en avril 2024, avec l’idée de n’accompagner que des personnes victimes de discrimination, puis j’ai ouvert mes écoutilles ! J’ai commencé à recevoir des gens d’horizons plus variés, avec des problématiques personnelles, qui m’ont donné envie de me former davantage au trauma. Je suis allée tester l’EMDR à titre personnel et j’ai choisi cette thérapie, qui permet d’aborder le vécu difficile et d’aider au-delà de l’écoute active. Je continue de me former de manière continue à l’EMDR, et bientôt à d’autres approches. 

Isidiscri, c’est le nom que j’ai donné à mon activité, Isi comme Isida et “Easy”, et “Discri” pour discrimination, dans le but de faciliter les discussions autur des discriminations, parce que quand ça devient facile d’en parler, ça devient facile de comprendre et de réparer… Vive la communication !

Aujourd’hui, en plus de mes séances en cabinet, je développe des activités associatives de terrain sur les questions de discrimination et je donne des cours de psychologie sociale aux élèves de L1 de psychologie, sur le campus de Bordeaux de l’Institut catholique de Toulouse.

2021 - Faculté de Psychologie - Université Bordeaux - Licence de Psychologie 

2023 - Faculté de Psychologie - Université Bordeaux -Master Ingénierie et recherche en psychologie sociale 

EMDR : Formations réservées aux psychologues professionnels, reconnues par EMDR Europe®

Mai 2025: Somatic Experiencing International - BIPOC, introduction aux principes de base de la Somatic Experiencing pour les personnes racisées.

Comment ça se passe ?

En thérapie individuelle comme en couple, j’accompagne les adultes à partir de 18 ans. La prise de contact peut se faire par prise de rendez-vous sur Doctolib, Résalib, ou bien par téléphone. S’il n’y a pas de disponibilité ouverte sur le site, on peut toujours me contacter par téléphone pour en trouver !

Au premier rendez-vous, je pose plein de questions, je réponds aux vôtres. Parfois “ce qui vous amène” on n’a pas envie de le dire tout de suite, ça peut être difficile. On prend le temps d’y arriver… On raconte ce qui se passe. J’explique ce que je peux proposer en fonction de mes compétences et de mes connaissances. En cas de trouble pathologique, si je connais des thérapies plus adaptées, je vais les conseiller. 

C’est votre espace. Je suis toujours à l’écoute, je n’ai pas la mainmise sur cet espace. Chacun a son idée en tête en venant me rencontrer, et je suis là pour aider. Je vois les gens en moyenne 2 fois par mois, mais on peut venir une fois par semaine. Je n’impose pas de fréquence, ça dépend du budget, des disponibilités. 

EMDR signifie “Eyes Movement Desensibilization and reprocessing”. C’est une technique qui s’appuie sur le mouvement oculaire bilatéral qui s’effectue naturellement chaque nuit pendant la phase de sommeil paradoxal. Lorsque nos yeux font ces mouvements très rapides sous les paupières, le vécu est “classé”, et appartiendra désormais au passé. Mais lorsqu’un événement difficile a généré une très forte charge émotionnelle, le cerveau ne parvient pas à tout “retraiter”, et il arrive qu’au moindre rappel inconscient, l’émotion remonte de manière inopinée dans le présent, avec des flashes, des ressentis incontrôlables, qui ne semblent pas connectés à l’événement présent. En séance d’EMDR, on part de ce qui pose problème dans le présent : on explore le ressenti, dans le corps, l’opinion qu’on a de soi, celle qu’on aimerait avoir, puis on recherche les moments où l’on a déjà ressenti ça… On prend le souvenir le plus ancien, et on le retraite par mouvements oculaires. Les émotions sont revécues et ressenties, ce qui peut être désagréable, mais en principe ce sera la dernière fois. On part du souvenir le plus vieux, pour que le pire souvenir soit moins douloureux lors de son retraitement. Il est possible qu’entre deux séances, d’autres souvenirs et émotions remontent. Le chemin pour faire en sorte que les difficultés soient “reprogrammées” peut être long, souvenir par souvenir ; L’EMDR est donc à envisager en suivi, sur plusieurs séances. Une séance se prépare en amont, avec des ressources, de l'ancrage, pour bien vivre la technique. Je m’assure que la personne ait bien conscience de ce qui va se passer, et soit pleinement consentante. On ne commence pas par les traumatismes les plus difficiles à revivre, et on s’arrête quand on veut, on va jusqu’où on peut. On prend ensuite le temps de débriefer, d’apaiser, de revenir à la normale. 

L’EMDR en couple a ses spécificités mais repose sur la même technique. On part des moments difficiles vécus ensemble pour aller vers le passé. On ne travaille pas sur les deux personnes en même temps, mais l’autre assiste à la séance : en tant que témoin, co-thérapeute, il aide à traverser ce qui se passe, développe de l’empathie, et comprend mieux ce qui se passe, pourquoi l’autre régit si fort dans les situations évoquées. On fait un plan de ciblage, chacun son tour, avec ses souvenirs, qui renforcera l’empathie et la compréhension mutuelle. C’est plus long qu’une thérapie EMDR individuelle, mais ça bénéficie à deux personnes, et au couple. Cela s’adresse à des personnes motivées à rester ensemble, prêtes à partager leur histoire. Cela peut permettre de vivre des choses très belles à partir de moments compliqués…

Prestations

Séance individuelle

70,00 €

1h

La séance de thérapie peut inclure la thérapie EMDR si le besoin s'en fait sentir.

Séance couple

90,00 €

1h

Les séances de thérapie peuvent inclure un parcours EMDR de couple.

À partir de 70,00 €

Prix par personne


Séance individuelle

70,00 €
1h

Séance couple

90,00 €
1h

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Le seul péché est de ne pas se risquer pour vivre son désir.

— Françoise Dolto
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