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DÉVELOPPEMENT DE SOI

Gestalt-praticienne

Emilie Boddez

Possibilité de consultation à distance

Présentation

Qui suis-je?

Je suis Gestalt praticienne, j’accueille en psychothérapie des adultes, qui souffrent d’anxiété, de problèmes relationnels, de manque d’estime de soi, de mal-être, ou bien qui ont envie de travailler à se comprendre, de déployer leur potentiel. Le but d’une Gestalt thérapie, c’est de prendre conscience et d’intégrer ses émotions, dans le corps, pour mieux se déployer, et de devenir créateur de sa vie. En cas de dépression, de burn-out, et plus généralement de pathologie psychologique, la gestalt thérapie n’est indiquée qu’en soutien de l’accompagnement médical.

J’ai particulièrement envie d’accompagner les parents aidants qui ont à vivre avec le handicap ou les troubles de leurs enfants, et les parents en général, car ce sont mes enfants qui m’ont conduite à chercher, à comprendre, et à devenir psychopraticienne... J’ai également beaucoup d’affinité pour les sportifs, les personnes qui vivent dans le challenge, et aiment le défi.

Ma discipline et mon approche

La Gestalt est une forme de psychothérapie fondée aux Etats-Unis en 1952 par Fritz Perls, psychiatre et psychothérapeute allemand contemporain de Freud, son épouse Laura Perls, docteur en psychologie, et le penseur américain Paul Goodman. Elle puise dans la psychanalyse, Fritz Pearls ayant suivi plusieurs psychanalyses, mais s’en distance pour donner plus de place à l’idée d’une “saine agressivité”, à l’importance du corps, de l’ici et maintenant, en s’approchant du pragmatisme de la psychologie humaniste. Psychanalyse, psychologie, mais aussi par la suite neurosciences, théorie du développement et théorie de l’attachement ont intégré la Gestalt, qui reste en mouvement. C’est un travail de psychothérapie qui vise à restaurer les pleins pouvoirs de la personne, en mettant l’accent sur l’ici et maintenant. Qu’est ce qui se passe maintenant dans ta vie, comment je peux t’aider ?


Gestalt signifie “mouvement” en allemand : tout bouge, tout change, tout le temps, c’est le propre de ce qui est vivant. On évolue sans arrêt. Durant l’enfance, on met tous en place des mécanismes de défense qui sont nécessaires à notre survie, pour répondre à ce qui est perçu comme du danger. Parfois le temps passe, l’environnement change, mais on reste attaché à nos mécanismes de défense alors qu’on n’en a plus besoin, on résiste au mouvement…C’est cette résistance au changement, au mouvement, qui fait qu’on ne se sent pas bien. La psychothérapie en Gestalt vise à restaurer la souplesse, la capacité à bouger en flexibilité avec la vie, avec notre entourage, avec ce qui nous arrive… 

En Gestalt, on ne parle pas d’inconscient au sens d’une catégorie, ou d’une partie du psychisme. On parle du Self. Notre Self est composé de 3 fonctions. La fonction “personnalité”, c’est notre identité, notre vision de nous-même, des autres et du monde. La fonction “Je”, c’est la partie de nous qui pense, agit, décide. La fonction “çà” c’est la partie liée à notre corps, nos ressentis, nos désirs, nos émotions. On considère que dans le corps  “çà” réside l’inachevé, les “gestalt inachevées”, c’est à dire les mouvements que l’on a pas totalement accomplis. Ça peut être de toutes petites choses, une préoccupation récente, une relation difficile en ce moment, tout ce qu’on laisse de côté… Il y a aussi les grandes Gestalt inachevées de notre passé développemental. C’est ce qui n’est pas achevé, pas abouti, qui crée de l’inconfort, qui pèse, qui reste dans le corps, sous forme de tensions, de fermetures et qui peut mener à la maladie si l’on ne s’en occupe pas. L’émotion vient dans le corps, c’est le ressenti, et c’est toujours présent ici et maintenant, pour peu qu’on y prête attention. Qu’est ce que je ressens ici et maintenant ?


On va s’appuyer à chaque séance sur ce qui est ressenti ici et maintenant. La personne est là pour se déployer, lâcher tout ce qu’elle peut et accepte de lâcher. Il s’agit de descendre dans le corps en passant par l’émotionnel. La relation thérapeutique, le lien, est ce qui va être observé pour comprendre quels mécanismes de défense sont en place. Le thérapeute fait reflet. A cette place, je suis dans mes ressentis et je livre ce que je ressens, je ramène l’autre aux émotions, je le ramène au corps. Quand l’émotion est contactée, pleinement vécue, le mental est libéré. Je vais interroger dans la direction des sensations et de l’émotion, interrompre “l’histoire qu’on se raconte” pour la faire passer dans le corps, permettre que ce qui s’est passé soit accepté. Quand l’émotion est vécue, elle s’intègre au corps, ça vient achever l’inachevé. La puissance de la Gestalt est là : on descend dans les émotions, le corps, et on parvient à s’observer, à accepter que l’émotion soit là, sans s’y noyer. Ainsi on apprend à mieux réguler ses émotions dans la vie de tous les jours

Ce qui reste là et qui est douloureux, c’est ce qui n’a pas fini son chemin, pas fini de se déployer dans le corps. Si c’est présent, c’est toujours pour de bonnes raisons à l’origine. On ne peut pas changer le passé, mais on peut changer la vision, le ressenti que l’on en a. La Gestalt est une psychothérapie très adaptée pour les personnes qui ne veulent pas “ressasser le passé” ou répéter les mêmes histoires. On est dans l’actualité, on se met en mouvement, on s’efforce de transformer ce qui est là, de chahuter une croyance limitante, une pensée négative… On voit ce qu’on peut faire bouger, dans l’ici et maintenant.

C’est dans l’empathie, dans mon propre ressenti et le reflet que j’en fais, que je permets à la personne de ressentir pleinement. Le but n’est pas de se faire du mal, mais d’avoir un espace sécurisant où vivre ce qui ne l’a pas été, avec une personne en empathie, qui est OK avec ça. Je ne suis pas “neutre”, je me laisse sincèrement toucher, et c’est ce qui va être utile : ma sincérité, mon authenticité.


Lorsque j’ai reçu le diagnostic de handicap de mes enfants, TDAH (Trouble de Déficit de l’Attention avec Hyperactivité) pour l’un, TSA (Trouble du Spectre Autistique) et TDAH pour l’autre, la Gestalt m’a aidée à accepter ce qui m’arrivait, à trouver une manière positive de m’y adapter. La manière d’être de mes enfants m’ouvre à la différence, au monde du handicap, aux difficultés de nombreux parents aidants, à la solitude que ça représente, aux difficultés avec l’entourage. Je serais très heureuse d’accompagner en thérapie des parents qui se trouvent dans une situation de handicap de leurs enfants. C’est un combat, et un combat à vie. Il est très important d’aller bien, de prendre soin de soi et de ses forces, de son endurance, de ne pas s’oublier dans le processus. C’est ça aussi, la systémie : quand toi tu changes, les gens autour de toi changent. Quand on va bien, on aide nos proches à aller bien.


Mon parcours

J’ai toujours été passionnée de comprendre l’autre, de savoir “ce qui se passe dans notre cerveau”. Je ne me suis pas orientée en psychologie parce qu’une conseillère d’orientation m’avait répondu “c’est bouché” ! J’ai également toujours su que je voudrais un jour ne plus être salariée mais faire “mon truc”... et la vie m’a conduite à ce pour quoi je suis faite. Jeune, j’ai vécu une dépression, et j’ai rencontré une psychologue dont je me dis, avec le recul, qu’elle était probablement formée en Gestalt. Aujourd’hui je comprends sur quoi on a travaillé, comment je suis sortie de la dépression. Quand je suis devenue maman (de jumeaux!), des insécurités se sont réveillées, j’ai réalisé que je ne voulais pas donner l’éducation que j’avais reçue, et que pour cela j’avais besoin d’outils, de compréhension. Je me suis intéressée à la CNV, à la parentalité positive, et durant le confinement à la Gestalt. Je suis allée faire un premier stage de découverte de l’école IFAS Ecole humaniste de Gestalt. Ce fut un gros déclic pour moi, de reconnection aux émotions, et j’ai choisi de suivre le cursus de cette formation théorique mais aussi très pratique, dans laquelle on pratique la séance, sous l’observation de nos enseignants, avec nos problématiques personnelles. Le protocole de la séance est énormément travaillé… Et avant tout notre propre self, thème par thème. On travaille sur soi au fil de la formation, on poursuit une thérapie personnelle, et la supervision continue est obligatoire dès lors qu’on exerce.

IFAS Gestalt - Formation suivie en présentiel à Bordeaux

2020- 2023 Formation Gestalt Praticien - 3 années - Première année théorique, sur les concepts et les outils de la Gestalt. Deuxième année sur l’attachement. Troisième année sur l’estime de soi. 

2024 -2025 Formation Gestalt Thérapeute - 2 années. Première année travail sur les concepts d'abondance (sexualité, argent…), deuxième année sur les buts de vie.

Comment ça se passe ?

Je reçois les adultes, à partir de 18 ans. La première séance sert à exprimer les besoins, à s’informer sur l’approche, à voir si l’on se correspond, si on peut travailler ensemble, et si oui à poser le cadre : le tarif, la périodicité. L’idéal en Gestalt est de se voir toutes les semaines, particulièrement en début de thérapie, puis ça peut s’espacer tous les 15 jours. C’est une thérapie d’engagement, aussi bien sur le rythme que sur la durée. La séance dure 45 minutes et le tarif est de 65€.

On exprime au départ la problématique et les difficultés du moment : de l’anxiété, des problèmes relationnels… Ce qui se formule est “l’arbre qui cache la forêt“ et renvoie vers les enjeux de développement que sont l’attachement et l’estime de soi, les deux grands axes de travail en psychologie. On est en face à face, dans le dialogue. La manière dont la relation se noue entre nous donne beaucoup d’informations sur la manière dont la personne noue des relations d’une manière générale. Au fil des séances, on observe ce qui se répète, les systèmes d’évitement mis en place, les résistances. Le récit de l’histoire de vie, du passé peut éclairer ce qui se passe, mais on revient toujours à l’ici et maintenant pour mieux comprendre et décortiquer les difficultés du présent. Je demande à la personne très souvent comment elle se sent, ici et maintenant, dans la relation, dans ses émotions, et je peux interroger ce qui est ressenti dans le corps, si les mots arrivent difficilement. 

Le cadre thérapeutique répond à une méthode qui va chercher en profondeur. Il s’adresse à des personnes qui sont partantes pour du temps long, pour un engagement, au minimum 6 mois, puis selon le besoin qui se déploiera. La fin de la thérapie vient de l'expression de la personne, ou du thérapeute. On en discute. On fait une séance de clôture de la thérapie, mais la porte ne se referme pas définitivement, parce que la vie bouge, que ce qui a déjà été travaillé sera touché à nouveau, et on peut revenir pour une ou quelques séances.

Prestations

Séance individuelle

65,00 €

45 min

Séance en présentiel ou en visio. Le paiement a lieu à chaque séance. L’engagement est important.

Lorsque le rideau se lève, la seule chose qui parle est le courage.

— Maria Callas
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