Je pratique un soin* énergétique qui me semble puiser dans la Terre, à la racine de toutes les cultures, dans la nuit des temps, et c’est pour cela que je le qualifie d'«archaïque». Le mot «guérisseuse*» me parle. Lui aussi, c’est un mot magnifique et ancien…
Au sens chamanique, la «médecine*», c’est la vie en soi, la créativité. L’architecte et le boulanger sont guérisseurs à leur manière… En réalité, j’accompagne simplement l’autre vers sa guidance intérieure, vers son propre contact avec l’énergie - chacun est en contact à sa manière.
« Ce qui vous cherche vous cherche », a dit Rûmi… Que l’on vienne me voir si l’on se sent appelé, et ce sera juste.
*Avertissement : tous les termes relatifs au "soin", à la "guérison" ou à la “médecine” employés dans cette page désignent le "prendre soin" au sens traditionnel, et concernent la guérison spirituelle, les plans symboliques et invisibles de l'être, Choisir une approche énergétique est une démarche personnelle qui répond aux croyances de chacun, engage sa responsabilité et son discernement. Si vous souffrez d'une pathologie physique ou psychique, l'expertise médicale est indispensable : l'approche énergétique, éventuellement complémentaire, ne peut en aucun cas s'y substituer. Pour en savoir plus sur l’utilisation du mot « médecine » pour désigner l’univers magico-religieux des amérindiens, vous pouvez lire Robert Vézina.
J’ai l’impression d’être en contact avec « quelque chose » qui vient du centre de la Terre. Je sens que « ça » traverse la Terre depuis des âges…c’est en communion avec elle, c’est vieux comme elle. C’est en lien avec le noyau de la vie, en nous, au centre du vivant, dans chaque cellule. J’ai l’impression que « ça » a toujours été là pour les humains, comme une médecine universelle destinée à tous les peuples, et à laquelle chacun donne un nom différent depuis la Nuit des Temps…
Mon contact avec cette énergie très douce me permet d’aller vers les personnes avec beaucoup de délicatesse. Elle est toujours présente. Dès que quelqu’un est en face de moi, elle est présente. Lorsque je commence à lui « obéir », mon corps me fait signal qu’il y a des « choses à faire ». Je n’ai pas d’images, seulement des ressentis physiques : les mains, la voix, le corps s’expriment.
Je propose un moment de soin où se présente ce qui doit se présenter… La « médecine » vient toujours, mais jamais comme on l’attend. Venir avec une attente de résultat précis n’est pas indiqué, il me semble même que plus on en attend, moins on en reçoit !
L’énergie se manifeste différemment pour chaque personne. Mes mains s’approchent du corps, parfois je touche, parfois non. Parfois je chante, parfois non. Parfois je joue du tambour, parfois non… Je peux danser, parfois me couvrir la tête, ou bien ça peut être très discret. Il s’agit de se rencontrer, de ne rien attendre, et ensemble on verra comment l’énergie se présente.
Durant la séance, ma posture me ramène au corps de l’autre, je demande à la personne, de façon régulière, comment elle se sent dans son corps. Je la ramène à son ressenti, et petit à petit elle ressent l’énergie à son tour : c’est son expérience qui compte. Je dis ce que je ressens dans mon corps, qui correspond au corps de l’autre. Quand nos sensations sont en harmonie, un autre message arrive, et on passe à autre chose.
L’énergie circule, dans mon corps, dans le corps de l’autre, et sur les plans subtils elle vient délier, dénouer, apaiser, remettre dans l'axe. On perçoit ce dont on a besoin. Je m’adresse à des personnes en questionnement, pour qui l’idée de cette énergie est présente, même en point d’interrogation, même sans y « croire ». Ça permet de ne rien attendre… Et c’est dans cette optique que l’on reçoit le plus d’apaisement.
Je ne promets rien, et je ne « fais » rien. Je transmets, et je repars… Ce sont les personnes qui font le lien entre le moment du soin et un changement ressenti. Ça leur appartient. Ce sont leurs retours enthousiastes qui m’ont donné peu à peu confiance dans l’idée que la « médecine » au sens chamanique et ancestral du terme, est à l'œuvre.
Depuis toute petite fille, j’ai la conscience d’un autre monde dans lequel je n’osais pas m’aventurer. Mon enfance ne me l’a pas permis. Mes parents, nés en Algérie, me connectent à la terre d’Afrique, c’est présent dans mes soins.
Je me suis mariée jeune, j’étais déjà une mère comblée à vingt ans, et je me suis ensuite pleinement consacrée à mes trois enfants. La question de trouver sa place s’est posée pour moi lorsqu’ils sont partis. J’ai fait une formation d’aide-soignante, mais j’ai trouvé trop difficile le cadre de travail de l’institution hospitalière, et j’ai préféré devenir agent de service dans un collège.
Dès l’âge de 25 ans, en allant voir un psy, j’avais commencé un chemin de thérapie qui ne s’est jamais arrêté pour moi. J’ai ensuite rencontré un sophrologue et me suis formée à la sophrologie durant 4 années à l’ISEBA, et ai reçu la certification de « praticienne en sophrologie existentielle » avant d’être appelée par le chamanisme.
C’est une amie qui m’a amenée à découvrir le rituel de hutte de sudation. L’organisatrice, la chamane Anja, m’a alors affirmé « tu es guérisseuse, à présent tu dois faire quelque chose pour toi, et t’occuper de ton don ». J’ai poursuivi par un stage plus approfondi, de purification et de vision, et dès la première cérémonie, j’ai su. J’ai senti. Je me suis sentie chez moi dans ce monde parallèle, avec d’autres. Aux premiers coups de tambour, mon corps parle. Je me mets à danser, à tanguer, à suivre le mouvement. Le chant est arrivé aussi, il est monté, j’ai vibré la vie. C’était l’heure.
C’était l’année de mes 48 ans, en 2016. J’ai poursuivi régulièrement cette initiation. Dans ce parcours j’ai rencontré beaucoup de créateurs, de créatifs, mon regard sur le monde s’est ouvert, et j’ai également commencé à dessiner de manière intuitive. Depuis 2016, je vis ce chemin de transformation que j’explore.
Même si la phrase « tu es guérisseuse » sonnait juste au fond de moi, une partie de moi se refusait à y croire. Mon psychiatre m’a encouragée, m’appelait « ma petite chamane » et a fini par me dire que je n’avais plus besoin de lui. J’ai continué ma thérapie en psychanalyse avec un travail exclusif sur les rêves que je poursuis encore aujourd’hui.
Mon enseignante m’a un jour confié une personne qui souffrait de migraine, en me transmettant une pratique pour l’aider. Malgré mon intellect qui luttait, j’ai laissé aller mes gestes, mon corps, mes mains, et a ma grande surprise, elle a ressenti un soulagement qu’elle a relié à ce moment. Comme ça ne « coûtait rien » et que « ça avait marché une fois », j’ai osé proposer mon aide autour de moi à des personnes souffrant du même problème, et tout doucement, à faire savoir autour de moi que je pouvais peut être aider… J’ai aidé une collègue, d’autres ont pris rendez-vous, j’ai accompagné des questionnements plus vastes et personnels, des changements de vie.
Nous prenons rendez-vous au téléphone. Je ne suis pas médecin : si une personne souffre d’une pathologie, ou croit en souffrir, elle doit d’abord en référer à un médecin. Mon accompagnement ne peut s’envisager qu’en complément d’une prise en charge médicale. Je ne suis pas non plus psychologue : s’il y a souffrance psychique, j’encouragerai à consulter en psychothérapie. Venir me voir favorisera peut-être la libération de la parole ? Là encore, c’est complémentaire.
La séance dure 1h à 1h30. La durée est juste, quelle qu’elle soit, il n’y a pas de « mieux » à faire durer plus longtemps… Au cours de la séance, on peut s’allonger, rester assis ou se mettre debout, selon ce que l’on ressent. C’est moi qui vais imiter la personne, selon ce qui se présente, mon corps se mettra au diapason du sien. La forme est libre, sans table de massage. La personne reste habillée, mais il peut être parfois demandé de retirer un vêtement qui gêne, ou un bijou.
Dans l’accomplissement de l’énergie, je ressens un rythme en 3 temps, comme si quelque chose se franchissait en trois portes, trois séances. Cependant, je ne propose pas de rendez-vous suivant, c’est la personne qui ressentira le bon moment pour franchir la porte suivante.
La distance ne change rien au travail qui s’accomplit, les choses se déroulent de la même manière. Sur rendez-vous, nous interagissons au téléphone, la personne restant disponible et au calme pendant la séance. Je ne fais pas de séance si elle n’est pas demandée expressément par la personne elle-même. Je peux, à la demande des parents, faire une séance pour leur enfant, qu’il soit présent ou non.
Je propose d'ajuster le tarif à vos moyens, et peux mettre en place des facilités en plusieurs fois. Si vous vous sentez appelé·e à ce que l'on se rencontre, le prix ne doit pas être un frein.
Celui qui veut faire le bien va frapper à la porte. Celui qui est plein d'amour trouve la porte ouverte.
— Tagore