Je suis psychologue en libéral, en complément d'une activité de psychologue scolaire dans laquelle j'ai une longue expérience. Les personnes qui viennent me voir cherchent à comprendre ce qui leur arrive, leurs difficultés de vie. On peut, en douceur, en prenant son temps, mettre du sens et des mots sur tout ce qui n'est pas géré, pas compris : manque de confiance en soi, peur de l'avenir, sentiment d'être bousculé par les événements de vie, problèmes relationnels, problèmes au travail, changements dans la vie, familiaux, annonces tragiques... Par le suivi psychologique j'apporte un soutien, j'aide à élaborer un sens à sa vie, à son existence, à trouver le positif dans l'histoire et à pouvoir s'appuyer sur ses forces.
J'accompagne dans leurs difficultés les adultes et les couples ainsi que les enfants et les ados. En tant que psychologue scolaire, j'ai l'expérience de situations de crise spécifiques, dans lesquelles je peux apporter mon aide : situations de harcèlement, gestion du stress aux examens, difficultés et troubles d'apprentissage, problèmes relationnels liés à l'école, sentiment d'exclusion, questionnements sur le regard des autres... La gestion du stress et de la confiance en soi sont essentiels pour se sentir bien, à tout âge.
Dans ma pratique, je suis avant tout précautionneuse de l'individualité, de l'autre. Je préfère toujours faire moins que trop, ne pas risquer d'abîmer, de bousculer. C'est l'autre qui m'intéresse, je lui laisse toute la place. J'essaie de comprendre ce qui se passe pour la personne et pour elle seule. De lui offrir une pause qui lui soit entièrement dédiée. Je suis là pour réceptionner une parole, essayer de mettre tout à plat, de prendre le temps d'écouter, de comprendre. Je me sens comme un réceptacle qui humanise, qui donne à l'autre le droit à penser, la possibilité de continuer, au fond l'autorise à donner du sens à son histoire et à se redonner une dynamique. Dans des phases de déprime on a du mal à relever la tête du guidon, on a l'impression que rien ne va. On peut faire un pas de côté pour trouver un nouveau sens, relativiser, "déballer le cadeau" qui va avec la difficulté présente... Il faut s'aimer un peu, devenir ami avec soi-même pour pouvoir redémarrer et se faire confiance. On a le droit d'aller mal, on peut s'autoriser à traverser une période difficile. Prendre la situation à bras le corps, de ne pas en sous-estimer la difficulté, c'est aussi pouvoir se dire "je suis courageux", j'ose me faire aider car c'est nécessaire.
J'aime écouter, et plus j'écoute, plus je rencontre de personnes et de situations, plus mon horizon s'ouvre. Chaque personne m'emmène en voyage... C'est toujours étonnant de découvrir la stratégie que la personne va élaborer : c'est toujours la bonne, car elle lui convient. La diversité est fantastique. Celle des cultures également ! Les croyances traditionnelles, les coutumes, tout ce qui "fait sacré" est très différent suivant les personnes. Je respecte, je m'adapte, et le fait que je sois extérieure, que je ne sache pas est intéressant : cela fait qu'on m'explique, et qu'en expliquant on met du sens pour soi, on structure sa pensée.
Je me forme actuellement à la sophrologie pour disposer de plus d'outils et m'ouvrir à de nouvelles pratiques. La sophrologie est une aide possible qui associe le corps et l'esprit. En offrant au corps un état de relaxation suffisamment avancé, on permet une plus grande libération de la parole, et puis tout simplement, on prend soin de soi. Il s'agit de ressentir, d'éprouver, de s'unifier.
J'ai commencé par des études de psychologie, avec un Master de psychopathologie et développement de l'enfant à l'université Paris 5. J'ai ensuite été enseignante et professeur des écoles, puis j'ai réalisé que ce qui m'intéresse avant tout est l'individualité de l'enfant. J'ai donc choisi la formation de psychologue de l'éducation nationale (une année de spécialité). J'ai ensuite exercé à Nantes durant 8 années en tant que psychologue scolaire, avec une clientèle en libéral à l'extérieur. Je suis arrivée à Bordeaux en août 2019 et je redémarre mon activité libérale, auprès des adultes, ados, enfants, familles, couples.
1994 - Master psychopathologie et développement de l'enfant. Université Paris 5.
2019 - Cursus de sophrologie en cours à l'ISEBA
Avril 2019 - Formation en PNL
La durée de l'accompagnement s'établit naturellement et spontanément. Lorsque l'entretien devient une conversation, c'est signe que la personne a terminé l'introspection, qu'elle fonctionne dans l'échange.
La périodicité s'établit ensemble : comment vous voyez les choses ? Je donne mon avis. Le plus souvent, c'est une fois par semaine pendant 4 semaines. On décide ensuite ensemble de l'allure des entretiens : est ce qu'on continue au même rythme, est ce qu'on espace ? La stratégie se redéfinit une fois que l'on commence à sortir de la souffrance immédiate qui a déclenché la prise de rendez-vous et que l'on aborde les causes de la situation. C'est souvent long, parfois quelques années, avec des arrêts, des pauses, des reprises sur des fonctionnements différents... Pour les enfants en général c'est beaucoup plus rapide, quelques semaines ou mois suffisent.
Le durée des entretiens est de 1h pour les couples, 3/4 h pour les individuels et les enfants.
Entretiens en présenciel.
Le suivi psychologique individuel peut donner lieu à une prise en charge par les mutuelles.
Prix par personne
Beaucoup d'entre nous pensent que tenir le coup nous rend plus fort ; mais parfois c'est le fait de lâcher prise.
— Hermann Hesse