Je suis Marion, danseuse et psychomotricienne de formation initiale, aujourd’hui praticienne en Somato psychopédagogie, l’approche holistique mise au point par Danis Bois, le père de la Fasciathérapie.
Dans le système de santé où j’ai exercé comme psychomotricienne, j’ai été heurtée par la passivité des personnes face à leur santé, par la violence des rapports humains et j’ai cherché “comment mettre moins de violence dans ce monde”... C’est la SPP qui a répondu à mes préoccupations profondes : quand on se ressent soi-même, qu’on ressent le vivant en soi, la violence ne fait plus partie des possibles, et on devient autonome, créateur de sa vie et de ses choix.
Ressentir en soi le mouvement subtil du fascia, c’est être en contact avec le mouvement de la vie, et laisser émerger ses potentiels. La SPP invite à développer ce ressenti par trois outils:
Dans les périodes de crise ou de changement de vie, quand beaucoup de choses bougent autour de soi, la SPP propose de trouver ou retrouver un lieu de soi où l’on se sent en sécurité, d’où émergeront les potentialités. Je trouve que l’image de l’Océan est une belle métaphore : quand il y a tempête à la surface, tout reste calme au fond. La SPP accompagne à plonger en soi, nous apprend le chemin qui permettra de retrouver le calme par soi-même pour pouvoir mieux affronter la tempête en surface. Par moments on a besoin de mains qui nous aident à (re)trouver cet espace en soi. L’accompagnement permet d'apprendre de ses expériences et surtout d'apprendre que l'on apprend de ses expériences, et ainsi on va vers l’autonomie.
“Le corps n’est pas seulement un espace à vivre, c’est aussi un espace à apprendre et à penser” dit Danis Bois.
La Somato psychopédagogie s’adresse aux personnes qui ont envie d’engager une transformation profonde pour apaiser douleurs physiques et psychiques, en cas de stress, d’anxiété, de fatigue, de burn out, de douleurs chroniques. Elle aide à rétablir l’estime de soi et la confiance en soi, favorise la transformation profonde dans les périodes de changement ou de crise. C'est aussi un très bon soin de support en cas de maladie chronique, invasive ou douloureuse, pour accompagner des traitements lourds.
Au cours de mon cheminement personnel, j’ai expérimenté le changement de ma manière d’être au monde en développant la sphère perceptive et en étant moi-même accompagnée par une SPP. En remettant du mouvement là où il n'y en avait plus,j’ai pu trouver des solutions très différentes, des perspectives “autres” aux problématiques qui se posaient dans ma vie, et j'ai fait l'expérience que c’est le rapport au problème qui fait souffrance, pas le problème en soi ! Quand je participe à relancer le mouvement dans le corps, que ce soit sur la table, en gym sensorielle ou en méditation, je permets à la personne accompagnée de découvrir des potentialités inexplorées et cela ouvre de nouveaux rapports à ce qui fait problème, si cela en est vraiment un, et donc à de possibles solutions.
Danis Bois, au départ kinésithérapeute puis ostéopathe, est un chercheur et un pédagogue à qui l’on doit des avancées majeures sur la connaissance des fascias et le lien entre stress psychique et stress physique. Il a d’abord recentré sa pratique sur les tissus, l’approche en douceur, la confiance dans la capacité du corps à répondre à ses problématiques de manière autonome. La question du bonheur, du bien-être intérieur faisait partie de sa quête. Il a alors poursuivi ses recherches en cherchant des outils, une pédagogie qui aide chacun à en faire son propre apprentissage du bonheur, et il est devenu Docteur en sciences de l’éducation. En croisant la philosophie, la psychologie humaniste, ses connaissances anatomiques du fascia et sa vision pédagogique, il a développé une approche complète qui permet au praticien d’aller à la rencontre de la part Sensible des personnes pour qu'ensuite à tout moment celles-ci puissent se connecter à elle quand elles le souhaitent ou en auront besoin. Cette part Sensible est ce qui nous meut, nous émeut, ce qui nous met en mouvement, et cela passe par la mobilité de nos fascias.
Tandis que la fasciathérapie est la branche de son enseignement concernent essentiellement les techniques manuelles, la Somato psychopédagogie est l’aboutissement global de son parcours de recherche : elle comprend Technique manuelle, gymnastique sensorielle et méditation de pleine présence et surtout tout l'aspect pédagogique. C’est une approche holistique toujours en mouvement qui se nourrit des travaux de recherche du CERAP, son laboratoire de recherches à l’université de Porto et des découvertes scientifiques sur les fascias.
La naissance de ma soeur, handicapée, quand j’avais 3 ans, puis une maladie invalidante de ma mère qu’en j’en avais 10 m’ont mis étroitement en lien avec le monde du handicap, que j’ai toujours aimé pour son côté sans filtre, le regard candide sur le monde de nombreuses personnes handicapées, l’authenticité des rapports humains. Par ailleurs, j’ai commencé à danser très tôt : les choses que je ne pouvais et ne savais pas dire, mon corps les disait par la danse. Dans la danse, j’avais ma place, j’étais reconnue pour ma sensibilité, j’ai pu travailler la chorégraphie dès 12 ans, danser à l’étranger… C’est une part très importante de ma vie, qui est toujours très présente aujourd’hui avec la compagnie Norzih fondée avec ma meilleure amie et les cours de danse que je prends toujours de manière hebdomadaire.
A 14 ans j’ai rencontré une psychomotricienne et décidé que je voulais faire son métier car à l'époque il couchait toutes les cases : j’y suis allée “tout schuss”, j’ai fait l'ISRP à Marseille, reçu mon diplôme en 2012, puis commencé ma carrière et mon parcours dans le système de santé, dans lequel beaucoup de choses m’ont révoltée… Je n’ai pu travailler que quelques mois avec les enfants en IME, avant de constater que l’aspect “conservation du système” au détriment du bien être et de l'évolution des enfants me rendait malade. J’ai travaillé ensuite en gériatrie de 2013 à 2017 avec les personnes âgées atteintes de Parkinson, d’Alzheimer et de démence. J’ai beaucoup appris à leur contact, surtout humainement, mais le système de santé ne permettait pas d’aller en profondeur vers des progrès. J’ai choisi alors de retourner à l'école pour faire de la “gestion de cas”, un nouveau métier de coordination : il s’agit d’être personne-relais entre une personne atteinte de maladies neuro-dégénératives sans aidant, et les professionnels et institutions. C'est devenir la personne référente dans des situations de détresse intenses, envers et contre tout. Je m’y suis beaucoup battue, beaucoup fatiguée, aussi lorsqu’est arrivée l’obligation vaccinale pour garder mon travail, ça a été la goutte de trop, la contrainte de trop : j’ai mis un terme à ma mission.
Quelques années plus tôt, j’avais commencé à masser mes amies, qui m’ont offert une table de massage. Les copines, puis les connaissances, puis leurs amis ont commencé à venir chez moi, je massais par amitié… Je sentais bien que ce que je touchais n’était ni du muscle ni de l’os, que quelque chose bougeait, s’ouvrait chez les gens sans que je puisse le nommer. Lorsqu’une amie m’a parlé de Danis Bois, je me suis intéressée à son approche et au cursus de formation, qui dure 3 ans : je savais que ça allait changer ma vie !
J’ai choisi de suivre la formation à Clermont Ferrand auprès de Christian Courraud, directeur du CERAP et Isabelle Bertrand, tous deux élèves de Danis Bois.
La formation comprend 4 stages par an en présentiel de 4 à 5 journées, ainsi que de l’apprentissage théorique à distance correspondant à 360h de cours.
J’ai pris le temps de faire la formation en me laissant du temps entre les stages pour évoluer personnellement. J’ai eu l’autorisation d’exercer en fin de deuxième année, et je suis actuellement en cursus de troisième année. Si tout va bien, je recevrai dans un an le Diplôme Universitaire Européen de SPP délivré par l’université Fernando Pessoa de Porto au Portugal, qui a accueilli Danis Bois ainsi que son centre de recherches, le CERAP qui coordonne le Diplôme Universitaire et les recherches scientifiques en la matière.
2012 : ISRP Marseille - diplôme de psychomotricienne
2017: DIU Gestionnaire de cas
Janvier 2021 à ce jour : TMG concept - Clermont Ferrand - Formation en Somato psychopédagogie.
J'accompagne les adultes et les enfants à partir de 12 ans. On peut venir avec une demande, plus ou moins précise, quand il y a un mal-être. Les objectifs fixés ensemble pourront évoluer, en fonction de ce qui se passera pendant la ou les séances. Je propose en première intention des séances de détente des fascias, d’accompagnement manuel. Ensuite, en fonction des besoins et de ce qui se présente, on pourra pratiquer la méditation ou la gym sensorielle au cours des séances.
L’accompagnement se destine aux personnes qui ont une motivation, un besoin de changement, au-delà du bien être et de la détente. Je propose a minima 3 séances pour un travail en profondeur, 6 séances pour accompagner le changement à moyen terme. Les séances s’espacent au minimum de deux semaines, et pour constater du changement il est bon de se revoir au maximum dans les 2 mois. L'accompagnement en 6 séances se déroulerait par exemple sur 6 mois à 1 an.
Je propose également des ateliers de danse sensible (aujourd’hui à Bourg sur Gironde, 3 à 4 fois par an), qui libèrent le corps, la sensibilité, les émotions, sans objectif de représentation ou de performance, uniquement pour proposer une parenthèse de bien-être et de bienveillance.
Dans la séance d’accompagnement manuel, je pose les mains sur la personne habillée, à la rencontre du fascia, toujours avec les 10 doigts. C’est un contact profond et doux, dans lequel je pratique des mouvements subtils de quelques centimètres. Ce qui compte est le mouvement perçu, qui n’a rien à voir avec le mouvement effectué. J’ai les yeux fermés, dans le silence pour percevoir le mouvement des fascias. Je me mets dans l’état d’attention à mon intériorité que je souhaite à la personne qui est sous mes mains. La première prise se fait au thorax et permet de sentir les zones du corps où on va aller, j'enquête à tâtons, je découvre, et je pose mes mains là où le fascia est en restriction. En passant par le fascia, je relance le mouvement lorsqu'il a été bloqué et je “fais discuter entre elles” les parties qui se sont coupées les unes des autres. J’ai appris à sentir sous tous mes doigts ce qui bouge, ce qui résiste, et où ça résonne dans le corps. Par le toucher, je fais des hypothèses, je recherche, dans le but aussi que la personne apprenne à sentir ce que moi je sens, et je lui demande de poser son attention sur ce qui se passe, sur le mouvement ou ses effets.
Séance de mobilisation des fascias sur table, ou accompagnement à la carte selon votre objectif, avec en complément gym sensorielle et méditation.
Paiement échelonné possible.
Paiement échelonné possible.
Un travail sur les perceptions internes, pour à la fois une amélioration des performances et une connexion à sa par sensible. Travail avec et sans instrument.
Prix par personne
La vie est un mystère qu'il faut vivre, et non un problème à résoudre
— Mahatma Gandhi