Je suis psychanalyste, formée à l’Institut de psychanalyse intégrative et affiliée à la Fédération de psychanalyse intégrative. J’offre un cadre sécurisant et professionnel pour vous aider à surmonter problèmes et difficultés d’ordre émotionnel, psychologique, ou relationnel. La thérapie s’adresse à toute personne qui traverse une période difficile et qui aimerait trouver de meilleures stratégies afin de pouvoir mieux gérer ses émotions.
La psychanalyse, vivante et évolutive, nous enseigne à nous connaître, nous accepter, et vivre avec nous-mêmes. C’est une pratique qui se vit, qui se ressent, émotionnellement, relationnellement, cognitivement, dans un chemin propre à chacun. C’est une thérapie de long terme, un temps à soi que l’on décide de s’accorder, pour la durée nécessaire.
La séance offre un cadre bienveillant ou les silences sont les bienvenus, où l’on peut se permettre de tout dire, et d’être compris. Le face-à-face est le point de départ, et l’analysant peut s’allonger ensuite sur le divan, pour laisser davantage de place au ressenti. De mon côté, je suis dans l’écoute, le respect, mais pas dans le silence : je réagis, je “tire les fils” des interrogations.
Vous pouvez prendre RDV en ligne.
Sigmund Freud est le père de la psychanalyse, et son travail reste au centre de notre pratique. Il a mis en place une théorie du psychisme, plus philosophique que scientifique mais qui a permis de mettre en place une pratique efficace, qui crée du changement. Ce changement est subjectif, personnel, et se mesure différemment pour chacun. Mélanie Klein, Lacan, Otto Rank, Donals Winnicott, Dolto et d’autres ont par la suite complété la théorie pour apporter d’autres regards sur l’être et ont développé la discipline. Les psychanalystes la font évoluer sans cesse avec les avancées de la connaissance.
La psychanalyse nous enseigne à s’écouter soi même : ce que l’on veut, ce qu’on désire, ce que l’on attend, nos pulsions… C’est parler de ses peurs, de ce que l’on ressent, et parvenir à se penser soi-même. Ça n'a effectivement rien de scientifique ou de définitif, car on évolue et on grandit sans arrêt. Le socle posé par Freud c’est qu’il existe un Inconscient, et qu’il s’exprime à travers nos gestes, nos ressentis, nos rêves, nos mots, ce qu’on dit, ce qu’on ne dit pas, ce qu’on oublie, ce qu’on manque… C’est une approche du psychisme qui a sa part de mystère, d'impalpable, de non-visible, de non-mesurable. On n’a pas besoin de s’intéresser à la théorie pour poursuivre une psychanalyse, ou de connaître les termes. Je ne les utiliserai pas moi même, j’échange avec les termes les plus simples sur ce qui est éprouvé ou ressenti. Si l’on souhaite s’y intéresser, je peux recommander des lectures sur tel ou tel sujet.
L’analysant qui arrive cherche à s’exprimer, cherche un cadre pour déposer tout ce qu’il ressent et éprouve, sans être jugé. L’analyste devient la “coquille vide” qui peut entendre, comprendre ou pas, chercher, et qui surtout restera neutre, en laissant l’analysant progresser dans ses questions. Le psychanalyste ne cesse de s’interroger, n’a pas les réponses aux questions, mais aide l’analysant à découvrir qu’il porte ses propres réponses. En faisant de la recherche sur son histoire, son enfance, sa vie familiale, il comprend comment il se pense, pourquoi il se pense ainsi, et pas autrement. Il prend conscience de son évolution, et entre dans le désir de soi et non plus dans le désir de l’autre.
La psychanalyse s’adresse à toute personne qui souhaite se trouver, se connaître, quels que soient ses antécédents et son état psychique. Elle est une bonne indication lorsqu’on vit des difficultés émotionnelles, relationnelles ou professionnelles, un deuil, une séparation, et que l’on souhaite comprendre et transformer ce qui se passe. Pour être profitable c’est une démarche qui doit être volontaire et personnelle, hors de toute influence.
S'il y a un état pathologique (dépression, autisme, état traumatiques…), un diagnostic psy doit être posé et le bon interlocuteur en premier lieu sera un médecin psychiatre. On pourra ensuite travailler ensemble, mais la psychanalyse ne peut intervenir qu’en complément de la prise en charge médicale.
Toute petite, j’ai fréquenté avec ma nourrice les maisons vertes de Françoise Dolto, lieux d’accueil des assistantes maternelles, qui leur offraient des réponses à leurs difficultés et permettaient aux enfants de se rencontrer autour d’activités. J’ai sûrement été sensible à cette écoute, car dès l’âge de 9 ans, je disais que je voulais aider à soigner les gens “qui ont un problème dans leur tête, qui ont du mal à se faire comprendre”. Ma mère m’a répondu gentiment “tu sais, c’est de grandes études”, mais même si ça semblait inaccessible, elle m’a toujours acheté les livres que je souhaitais lire, et m’emmenait à la bibliothèque municipale. J’allais sans arrêt vers les choses “trop difficiles pour moi” : à 11 ans j’ai voulu lire Freud et je me suis fait offrir le livre “La question de l’analyse profane”. Je n’y ai rien compris, bien entendu, mais j’aimais ce que je lisais, c’était mystérieux… J’écrivais les mots que je ne comprenais pas, j’allais voir dans le dictionnaire.
J’ai été lente dans ma scolarité. En Guadeloupe, où je me suis installée au collège, on m’a orientée vers le secrétariat, puis un bac pro commerce, mais j’ai toujours su que je finirais par faire ce que j’avais envie de faire. J’ai eu 4 enfants, puis j’ai fait une dépression : sans bien savoir ce qui m’arrivait, j’ai touché le fond. J’ai alors quitté la Guadeloupe pour revenir en Métropole, y retrouver la capacité d’évoluer et l’offrir à mes enfants. J’ai pris avec moi mon livre de Freud, que je ne comprenais toujours pas… Et je me suis installée à Bordeaux. J’ai fait du transport d’enfants handicapés pendant 3 ans puis travaillé dans le secrétariat.
J’ai contacté l’Institut de psychanalyse intégrative en 2015, persuadée qu’on ne me prendrait pas sans diplôme universitaire. On m’a dit “venez comme vous êtes”. J'ai pu m’inscrire. C’est ainsi que j’ai suivi l’enseignement de Pascal Spitzer, qui dure 7 années.
L’analyse personnelle fait partie du parcours. J’ai commencé mon analyse en deuxième année, et je la poursuis depuis 8 ans. J’accompagne en cabinet depuis 2022 et la validation de mon mémoire.
Je suis toujours en train de relire “La question de l’analyse profane”, que je comprends mieux, et de plus en plus.. mais ce n’est jamais terminé ! L’auteur qui m’inspire le plus est Françoise Dolto, notamment parce que je suis sensible à l’enfance et à son approche de l’enfant.
2016 - 2019 - Formation de psychanalyse intégrative : enseignement théorique et clinique niveau 1,2 et 3.
2020 - 2022 - Formation professionnalisante de psychanalyste. Session de 4e et 5e année.
Mémoire : “le contrôle et le lâcher-prise”
2023 à ce jour - Formation “d’enseignement continu” complémentaire. Session des 6e et 7e années.
La première séance est un bilan au présent, de l’état de la personne, de ses attentes, qui permet de mesurer l’investissement personnel et de proposer un rythme de thérapie et une durée de travail. Elle permet de voir si le courant passe entre nous, si l’investissement est présent, si la décision est solide, si la personne est prête à suivre une psychanalyse, si c’est mûr. La psychanalyse demande un investissement, à la fois en finances et en disponibilité, qui fait partie de la thérapie elle-même. L’assiduité permet de mesurer l’évolution, elle est très importante. Pour se laisser un peu de temps pour “digérer”, la fréquence des séances est d’une à trois fois par mois. Au cours de la thérapie, je peux donner des RDV plus rapprochés lorsqu’il y a un besoin d’écoute.
C’est la personne elle-même qui sent et qui dit que l’analyse arrive à son terme. On parle de “butée analytique”. On peut aussi s’arrêter, et y revenir plus tard, à une autre période de sa vie. C’est l’aboutissement d’un travail progressif, et ça se fera en douceur. C’est la décision de l’analysant.
Dans les premières séances, les rêves sont très utiles, je propose de les noter pour travailler à partir d’eux. J’aide à les élaborer, à partir des détails dont on se souvient, à faire des liens entre les éléments du rêve et le vécu, l’enfance, les symboles. L’analysant interprète son propre rêve en faisant ces liens. Les rêves de début d’analyse parlent souvent du chemin d’évolution que la thérapie va permettre de prendre.
La séance est un moment qui appartient à l’analysant, où tout peut être dit, et ce qui est dit va rester. Il y a une distance nécessaire entre l’analyste et l’analysant, on se vouvoie. La séance dure 50 minutes. Le divan est un peu le symbole de la psychanalyse, il permet de retrouver la position des rêves, du contact avec l’inconscient. Cela permet d’être davantage dans son ressenti, pour remonter à son enfance, à sa naissance, et vivre les émotions dans le corps plus rapidement, plus intensément. Cet outil ne se met pas en place dès le début de la thérapie. Le face à face est la première étape, qui permet le transfert et le contre-transfert. Le transfert, c’est ce que l’analysant souhaite faire passer à l’analyste. L’analysant voit dans l’analyste ce qu’il recherche, il en fait un miroir. Le contre-transfert, c’est ce que l’analyste fait passer à l’analysant, la permission de s’exprimer, l’absence de jugement, quoi qu’on lui ait dit, et même s’il y a des échos personnels ; l'analyste garde ça pour lui. C’est la dynamique de l’échange.
Je les reçois à partir de 2-3 ans. Je reçois d’abord l’enfant et ses parents, et j’aurai autant que possible un contact avec les deux parents, même téléphonique. La durée des séances dépend de l’âge de l’enfant, et lorsque la confiance est installée, après une discussion avec l’accompagnant, je reste seule un moment avec l’enfant. Avec eux, l’interaction passe par l’espace transitionnel du jeu qui lui permet de transformer sa relation à l’autre de manière générale, de prendre plaisir à évoluer, de façon plus autonome. A la fin de la séance, je vais revenir sur les interrogations du parent selon ce que j’ai compris de l’enfant, et je leur propose de tester des interactions différentes avec leur enfant, qui passeront par le jeu. Ce qui demande à s’exprimer chez l’enfant est généralement assez vite entendu et compris !
A partir de 11-12 ans et jusqu’à 18 ans, la séance et le cadre incluent de moins en moins les parents. L’ado pourra venir seul à ses séances, où son engagement et sa volonté sont très importants : on tournera en rond si l’ado ne souhaite pas être là et que son parent a décidé seul qu’il “fallait une thérapie” !
Je peux recevoir les familles et couples pour des problèmes relationnels, des incompréhensions dans le système familial, des schémas qui se répètent. C’est un espace dans lequel chacun a son temps pour exprimer sa manière de voir les choses. La parole de chacun est respectée et je fais en sorte que chacun ait le temps de s’exprimer. Les séances durent 1h30 et sont moins fréquentes, on se voit toutes les 3 à 4 semaines.
Prix par personne
Ce que l’homme doit surmonter, c’est la conscience, la conscience qu’il a de lui-même. Ce n’est pas: « Je suis en train de faire ceci » mais plutôt l’expérience intérieure que « ceci passe par moi ».
— Bruce Lee