Mon métier est d'aider les relations et les personnes à s'épanouir, aussi bien dans le monde du travail en tant que facilitateur d'intelligence collective, que dans l'intimité des personnes en tant que praticien en psychothérapie relationnelle, en individuel, en couple ou en groupe. Ce qui m'anime dans mon travail, c'est que chacun trouve sa place. J'ai la conviction qu'on a tous une place en ce monde, qu'il n'est jamais trop tard pour la trouver, quelles que soient notre vie, nos casseroles... Le concept de résilience proposé par Boris Cyrulnik a nourri mon parcours et soutient mon approche de l'autre : rien n'est jamais perdu, on peut se rapprocher du bonheur en permanence en osant regarder sa noirceur, la dépasser, prendre sa part de responsabilité, avoir de l'indulgence pour soi même...
Lorsqu'on vit des difficultés relationnelles, des conflits répétitifs, des difficultés amoureuses qui se répètent, on se tourne en général vers la thérapie parce qu'on a l'impression d'avoir épuisé toutes les solutions possibles. Et en effet, si l'on est volontaire pour travailler sur soi, la psychothérapie est une voie de résolution profonde de ce qui nous fait souffrir... Un chemin de sincérité que je me sens honoré d'accompagner.
La relation est un outil de découverte de soi, car ce qui nous confronte à l'autre est ce qui demande à être guéri en nous. A condition qu'un cadre de sécurité, de non-jugement et de bienveillance soit posé, dans une forme de communication non violente, l'autre nous renvoie des choses qui aident à mieux se connaître. Dans la psychothérapie relationnelle on utilise donc la relation comme socle de la thérapie. Relation au couple ou au groupe lorsque c'est la configuration de la thérapie, relations vécues dans le travail ou la famille pour les thérapies individuelles.
Dans chaque histoire de vie, dans chaque petite enfance, un système de défense de la personnalité s'est construit, qui se rejoue dans toutes nos relations. Même dans un milieu familial favorable et aimant, selon la place occupée dans la fratrie, la relation à l'autre nous affecte et nous blesse à un moment ou un autre de l'enfance, ce qui nourrit une peur de la relation. A partir de cette peur, on a mis en place un système de défense qui reste ensuite à l'oeuvre de manière inconsciente. La question que pose d'abord la thérapie est : quand j'ai peur de l'autre, comment est-ce que je me défends ? Le voir permet de sortir du premier degré de son système, de pouvoir dire à l'autre "je me sens ainsi". Au fil de la thérapie, des moments de conscientisation arrivent, chacun accepte d'observer ses peurs profondes, parfois archaïques, lève ses propres blocages, accueille son histoire... et s'accepte mieux, première condition pour mieux accepter l'autre...
On a tous au coeur un idéal d'amour, même s'il a été vécu très fugitivement : la connexion pure à cette émotion positive existe en nous, et il va s'agir d'y retourner, de renouer avec elle pour en faire une nouvelle habitude. Au fil de la thérapie, les personnes rapportent qu'elles deviennent plus douces avec elles-mêmes, s'acceptent mieux et acceptent mieux la différence de l'autre, son monde, son univers. Lorsqu'on ose regarder son son monde intérieur puis le partager avec les autres, on développe une intimité plus profonde, plus aimante, plus sécurisante.
La psychothérapie relationnelle a été théorisée par Claude et Danielle Allais, deux psychanalystes et psychothérapeutes français qui ont écrit "Retrouver la force de l'amour" en proposant cette idée que relation à l'autre est un vecteur de connaissance de soi et de travail thérapeutique. Leur approche intègre les précieux acquis de la psychanalyse, de l'approche centrée sur la personne de Carl Rogers, de la Gestalt-Thérapie, de l'analyse transactionnelle (à laquelle je suis également formé), ainsi que l'approche psycho-corporelle du rebirth. Ces fondateurs ont formé mes superviseurs, Marie-Claire Binette et David Pagis.
La psychothérapie relationnelle est reconnue par le SNPPSY, Syndicat National des Praticiens en Psychothérapie relationnelle et psychanalyse, au sein duquel les praticiens en psychothérapie relationnelle sont regroupés depuis 1998 sous la bannière de l'AFFOP. Le psychopraticien relationnel certifié répond aux 5 critères suivants : avoir suivi une psychothérapie personnelle relationnelle ou psychanalytique approfondie, une formation théorique et pratique de haut niveau, suivre une supervision systématique de sa pratique professionnelle, respecter un code de déontologie, présenter une qualité professionnelle reconnue par ses pairs.
J'ai découvert la psychothérapie relationnelle d'abord à mon propre bénéfice, dans mon parcours personnel, en couple, puis en individuel, en passant aussi par l'outil précieux de la thérapie de groupe. C'est un cheminement exigeant, mais grâce à ce travail encadré, j'ai pu sortir de mes blocages en prenant conscience de mon système de fonctionnement : le changement que cela permet, c'est pour moi du vécu. Je sais qu'on peut évoluer, travailler sur ses peurs, se montrer plus vulnérable, découvrir la véritable intimité avec l'autre, sortir du couple social pour aller vers le vrai partage de son monde intérieur. Ce travail de rencontre avec moi-même m'a amené à comprendre que mon parcours professionnel (j'étais consultant en fonds Européens et en coopération européenne) me valorisait certes, mais me mettait en inconfort, en tension... et ne me rendait pas heureux. J'ai appris à voir quelles étaient mes compétences, où étaient mes limites, et j'ai découvert que j'avais une grande capacité à écouter, à faire des liens, à transmettre. Ma voie est dans la formation et l'accompagnement, notamment individuel. C'est là que je peux donner le meilleur de moi-même, une évidence que reconnaissaient aussi mes thérapeutes. Mes formations à la psychothérapie par l'Analyse Transactionnelle et à l'intelligence collective sont sérieuses et précieuses, mais aucune formation n'aurait pu m'apporter l'ouverture à l'autre qu'a permis ce parcours personnel en psychothérapie. Je suis supervisé en continu par deux psycho-praticiens, un homme et une femme, pour accompagner au mieux les situations qui se présentent à mon cabinet.
2005-2019 : durant 14 années, suivi d'une psychothérapie relationnelle personnelle, stages et groupes de formation à la psychothérapie relationnelle, beaucoup de lectures, et énormément d'observation. En 2019 je démarre les consultations.
2017 : Formation MBSR - Mindfulness ou "Méditation de Pleine Conscience" auprès de Stéphane Faure - Eurythmia Bordeaux
2015 -2016 : Certification en Analyse Transactionnelle auprès d'EATSO Ecole d'analyse transactionnelle du Sud Ouest.
2020 - Formation à l'intelligence collective - Didascalis - Grenoble - Apprentissage du métier de facilitateur en intelligence collective dans les organisations.
Thérapie de couple
Une prise de contact et un premier échange, pour évaluer ensemble la possibilité de poursuivre.
Les séances individuelles de psychothérapie se déroulent tous les 15 jours, ou toutes les semaines si le besoin s'en fait sentir.
La thérapie de couple comprend chaque mois une séance individuelle d'1h pour chacun, puis une séance en couple qui dure 2h.
Prix par personne
Ce que l’homme doit surmonter, c’est la conscience, la conscience qu’il a de lui-même. Ce n’est pas: « Je suis en train de faire ceci » mais plutôt l’expérience intérieure que « ceci passe par moi ».
— Bruce Lee