Je suis Aude, coach de vie certifiée RNCP, spécialisée en parentalité positive.
L'objectif d'un coaching, quel qu'en soit le sujet, est de passer de "je ne peux pas, je n'y arrive pas, je ne sais pas faire autrement", à une nouvelle vision dans laquelle on se dit "je peux, et en plus je sais comment faire". Dans ce parcours, je suis une alliée discrète et douce... mais qui sait poser les questions qui réveillent ! Le coaching parental est dédié aux parents débordés, dépassés, fatigués. Il aide à déculpabiliser et à trouver des solutions.
Issue d'un parcours scientifique, je vois mon métier de coach un peu comme un travail de détective : je suis "l'introspectrice" qui aide la personne, en collectant des indices, à aller voir en elle plus loin qu'elle n'irait seule. Ensemble, on cherche à mieux comprendre les schémas de blocage, mais aussi à recenser les atouts, les ressources, les forces.
Quand j'étais enfant je m’interrogeais déjà sur "comment aider un enfant à grandir heureux ?", et je me disais "ça a l’air complexe, mais je trouverai quand même ! ».
Le but du coaching est de mettre en place un plan d'action, car le changement passe par l'action. Chaque coaching est un sur-mesure, adapté, personnalisé à sa vie, à son entourage, à ses souhaits, en durée et en rythme. Le coach ne cherche pas à analyser ou à "soigner" le "pourquoi", les causes d'un blocage, mais peut le questionner. Depuis quand c'est là ? De quoi j'ai peur ? Avec quoi puis-je faire le lien ? La prise de conscience met le problème sous une autre lumière, et il devient possible de travailler ensemble sur le "comment". Dans ma pratique j'aime la force tranquille. Je ne suis pas une personne exubérante. Je pose des questions très calmement. J'aime beaucoup l'outil du silence... et aussi celui de la dérision : ça fait du bien, une distance qui fait rire... Je reformule donc souvent avec une pointe d'humour.
La méthode passe par le questionnement, pour amener la personne à envisager toutes les facettes de sa situation. Comme un objet autour duquel on tourne et qui prend soudain différentes formes... Changer de point de vue déclenche des prises de conscience. Il n'est pas simple de sortir d'un angle personnel sans un coup de pouce : je suis là pour ça ! Mes questions sont neutres, car mes croyances et opinions n'ont rien à faire là. La prise de conscience n'a de puissance que si elle émerge de soi ! Dans un coaching, on ne fera que découvrir ce que l'on sait déjà au fond de soi, mais le mettre au jour peut vraiment changer les choses. C'est un sentiment d'évidence, de libération. Les perspectives sont différentes et plus vastes.
Je ne conseille pas, mais j'explique : l'origine des émotions, les besoins personnels, ce qui se passe dans les situations relationnelles. J'apporte des connaissances, en communication non violente, en psychologie positive, sur les schémas de blocages... On accepte mieux le changement quand on comprend comment on fonctionne !
Je peux proposer des exercices, particulièrement entre les sessions. Il s'agit d'être observateur de ce qui se passe dans la vie, et de modifier les choses en commençant par le plus facile : oser dire non dans une situation précise, appliquer une technique de communication non violente dans une relation (formuler son émotion, son besoin...). Apprendre à gérer ses émotions, par exemple, demande de repérer les situations de vie où se produit ce que l'on ne souhaite pas, et de prendre un temps avant de réagir. Il s'agira d'avancer concrètement, par petits pas, pour honorer ses valeurs et respecter ses besoins.
Je ne pose aucun diagnostic, mais ensemble on va mettre au jour des fondamentaux de votre fonctionnement personnel, de vos valeurs. On part toujours du respect de votre fonctionnement : un rond ne rentrera pas dans un carré ! On est venu pour réaliser qui on est, c'est indispensable pour s'épanouir. Qu'est ce qu'il y a de beau, de fort en nous, comment s'appuyer dessus, en être fier ? On cherche la solution la plus écologique pour soi en s'appuyant sur nos qualités, nos compétences, nos ressources déjà présentes, pour que le changement se fasse au plus facile. Quel est le plus petit pas par lequel on puisse commencer ? On découpe les exigences, les attentes, on sent à quel endroit il n'y a pas de résistance, et c'est à cet endroit qu'on fait un premier pas sur le chemin de ce que l'on souhaite. On avance ensuite du plus facile au plus difficile, jusqu'à l'objectif ! Les retours très positifs des personnes que j'accompagne, le fait de les voir assumer qui elles sont, m'apportent le sentiment d'avoir oeuvré à quelque chose de bien, en révélant des possibles et des potentiels.
Alors pour qui ? Le coaching s'adresse aux personnes qui subissent un changement qu'elles ont du mal à vivre, ou qui souhaitent un changement mais n'arrivent pas à le mettre en place. Cela concerne les problèmes de la vie courante, le concret, quand "ça ne va pas" mais qu'on se dit : "je ne vais quand même pas aller voir un psy pour ça... je devrais y arriver tout seul...mais je n'y arrive pas".
Les objectifs peuvent être très divers : se préparer à un nouveau poste, trouver l’équilibre pro/perso, mieux gérer une émotion, apprendre à s’affirmer, bien vivre une période de solitude, prendre du temps pour soi, anticiper sa maternité, passer sereinement une crise de « dizaine »… On répond à des objectifs qui vont vers soi, avec une motivation personnelle, intrinsèque. On ne peut pas contrôler les autres, ni se donner des objectifs dictés par d'autres... Il faut que ce soit un désir de la personne pour elle-même, et dont la réalisation dépend d'elle. On peut alors agir, pour mieux gérer les situations que l'on souhaite conserver, sortir de celles qui ne nous conviennent plus, en étant accompagné sur la manière de procéder.
J'ai une prédilection pour l'accompagnement des femmes, des jeunes adultes aux femmes actives en passant par les mamans, bien sûr !
Jeunes adultes : le moment de la sortie des études, de l'entrée dans la vie active, celui où l'on veut trouver sa place, c'est le bon moment pour un bilan complet de ses envies, de ses valeurs, atouts, ressources... C'est une démarche très bénéfique pour la suite de la vie, pour faire les choix qui nous ressemblent.
Femmes : nous sommes toutes culturellement encore très imprégnées de carcans, soumises inconsciemment à des règles, à des croyances... On a la chance de vivre dans un pays où on a le droit de se réaliser, alors faisons-le ! On n'a pas le droit de se limiter !
En parentalité, le plan d'action est tout aussi central : qu'est ce que l'on peut mettre en place pour tenir compte du besoin de l'enfant, d'une manière qui respecte aussi bien l'enfant que le parent ? Nous allons toujours partir de l'exemple, d'un fait caractéristique de ce que l'on vit à la maison, et questionner ce qui s'est passé très précisément. Il s'agit d'identifier le détail qui a pu conduire au comportement de l'enfant, selon son angle de vue, pour mieux comprendre ce qu’il se passe en lui. Je peux alors transmettre des connaissances, faire des suggestions d'aménagement pour favoriser la coopération parent-enfant et améliorer le confort de vie de chacun, dans le temps.
Les leviers sur lesquels on peut s'appuyer sont nombreux. Surtout, on tient compte du fait que le cerveau d'un enfant est en développement, que certaines capacités d'adulte ne sont pas en place chez lui : réussir à voir les choses de son point de vue est la clé de l'apaisement. L'enfant peut avoir besoin de lien, d'écoute, de respect, de libre-arbitre, de repos, de sécurité... Les crises émotionnelles tentent seulement de répondre à ces besoins. Lorsque le parent apprend à gérer et accueillir la crise, à observer ce qui l'a déclenchée, il peut ensuite apprendre à l'enfant à mieux gérer les choses, parce qu'il est à ses côtés et aborde la question de son point de vue. Quand on arrive à saisir que l'enfant fait toujours ce qu'il peut avec ses capacités, qu'on sait identifier ce qui se passe pour lui, on développe de nouvelles stratégies qui changent la donne.
Je rencontre les parents sans l'enfant : l'un, l'autre ou les deux, mais la relation entre parents n'est pas l'enjeu. Il est même intéressant, si les deux parents souhaitent faire la démarche, de la faire séparément : chacun apportera des ajustements différents, en fonction de lui, de la relation. Des solutions différentes, c'est toujours plus de solutions ! J'offre une place aux difficultés personnelles du parent, c'est un moment pour elle/lui. Sortir du sacrifice, ne pas s'oublier au profit de l'enfant, ça passe par un moment à soi et le fait de prendre des décisions personnelles. Venir sans l'enfant c'est déjà le premier exercice !
Le coaching s'adresse aux parents qui rencontrent des difficultés courantes : refus d'aller dormir, non prise en compte des interdits, crises de colère et d'opposition... "Mais qu'est-ce qu'il a" ? "C'est toujours la même chose"... "J'en peux plus de crier"... C'est normal, c'est universel ! La première des choses c'est que tout va bien. L'enfant n'est pas livré avec mode d'emploi, et il est en pleine construction. Il n'est pas du ressort du coaching d'aborder les problématiques psychologiques de la famille ou de l'enfant, mais il est intéressant de choisir l'outil du coaching dans un premier temps, pour trouver des modes d'échange, apaiser le dialogue... La culpabilité, on va d'abord essayer de l'éradiquer : elle n'apporte rien ! Beaucoup de problèmes du quotidien sont dus simplement au fait qu'on ne se comprend pas, que l'enfant est en pleine construction, qu'il n'a pas la même maturité cérébrale et les mêmes capacités qu'un adulte. Faire la démarche de se faire aider, c'est refuser de baisser les bras, et agir pour le bien-être de son enfant… et de soi !
Mon accompagnement est spécialisé pour les parents d'enfants de moins de 10 ans.
Je viens d'un milieu scientifique, mes études en sciences de la terre m'ont conduite vers la recherche. J'ai été ingénieur en qualité de l'eau, puis technicienne de laboratoire, j'ai travaillé en université et dans le privé, mais le manque d'humanité dans les organisations ne me permettait pas de m'épanouir et j'ai su très tôt que je me reconvertirais. Par ailleurs, je me suis tournée pour moi-même vers la thérapie, sous la forme d’une psychanalyse que je poursuis encore aujourd'hui. Mon chemin de développement personnel s'est appuyé aussi sur beaucoup de lectures, notamment Conversations avec Dieu, de Neale Donald Walsch, qui m'a apporté une forme de philosophie de vie. Lorsque j'ai suivi un cursus d'ateliers d'affirmation de soi, j'ai pris conscience qu'on est capable de beaucoup plus que ce que l'on croit... et j’ai senti immédiatement que j'avais envie, un jour, d'apporter cela aux autres. J'ai choisi de me faire coacher dans le cadre d'une reconversion professionnelle, puis de me former au coaching. Née très scientifique et rationnelle, ce n'était pas un choix évident de voie professionnelle ! J'ai fait le "saut de la foi" en étant certaine que c'est ma vocation, et choisi une formation sérieuse, dont le diplôme est reconnu au Répertoire National des Certifications Professionnelles. Dès le début de la formation, la dimension développement personnel m'a enthousiasmée. Puis ma spécialisation en parentalité positive m’a époustouflée par son bon sens et j’ai réalisé l’universalité des recommandations relationnelles : les techniques de posture bienveillantes envers son enfant sont tout aussi valables dans la relation à un ami, à son conjoint et… à soi-même.
2021 – Ecole des Formations Positives (à distance) : Coach certifiée en parentalité positive et relationnelle – Formation en 6 mois – 220h. Evaluation orale et écrite.
2019-2020 - Ecole Supérieure de Coaching (Bordeaux) - Formation en 6 mois - 440h. Accompagnement de 2 personnes en protocole complet, évaluation pratique. Certifié RNCP.
2019 - Formation personnelle complémentaire à la psychologie positive (à distance : Meformer.com) - Une formation à distance au contenu approfondi, qui m'a apporté des outils, des techniques pratiques, des points de vigilance qui me permettent de rester centrée sur le positif et d'encourager à la gratitude et à l'ouverture.
On est très clair au départ sur la manière dont on va fonctionner, en posant les droits et devoirs de chacun. La personne est libre d'arrêter quand elle le souhaite.
La durée d’un coaching est adaptée à la problématique de la personne. Je travaille sur des parcours entre 8 et 10 séances. Chaque séance dure 1h30, à intervalle de 15 jours. Quelle que soit la durée, le processus reste le même :
-On arrive avec un objectif, ce que l'on souhaite atteindre. J’aide la personne à le formuler positivement, concrètement, avec des critères d'atteinte. C'est une anamnèse dans laquelle on mesure la distance à parcourir.
-On explore la vie présente, la personne se raconte. Je questionne tout : je grappille les indices, les freins, les ressources... On discute, c'est le moment où se posent les questions qui "piquent", où l'on sort de la zone de confort... Il peut y avoir de l'émotion : c'est le signe que l'on va dans le bon sens, que l'on touche la vérité de l'être.
-Par la suite on travaillera par le changement de perspective pour lever les peurs, les croyances, les blocages. Tout ce qui empêche la personne de passer à l’action… C’est pour ça qu’elle vient !
-Enfin, la personne établit son plan d’actions précisément : quelles étapes, à quelles échéances, un plan B est toujours envisagé. On apprend aux enfants à avoir un "plan B", le parent montre l'exemple ! Le plan d’actions qui repose sur les propositions de la personne, ses atouts, forces, ressources personnelles, afin d’aller vers l'objectif sans résistances. Lorsqu'on prend une décision d'action, le sourire revient, car on sait qu'on va enfin influencer les choses, de la bonne manière.
La durée d'accompagnement du coaching parental est de 4-5 séances. La première séance dure 1h45, pour faire connaissance, comprendre la dynamique familiale. Ensuite, chaque séance dure 1h15, on part d'un exemple de difficulté, d'un moment difficile de la vie quotidienne, et je transmets des leviers de connaissance, de compréhension, pour observer la vie différemment. En fin de séance, des décisions sont prises, des petits pas à mettre en place, pour voir si "ça marche". A la séance suivante on commence par voir comment ce qui s'est passé selon ce changement, et on aborde une autre difficulté, selon ce que le parent choisit.
On se voit tous les 15 jours, sur 2 mois, et on va voir les choses évoluer graduellement. Le plan d'actions peut porter sur de tout petits détails à changer dans le quotidien : modifier le rituel du coucher, partager différemment les repas... Ça n'a l'air de rien, mais ce sont des moments qui prennent une place gigantesque quand ils se passent mal. On met en place petit à petit les petits changements bénéfiques qui deviennent de nouvelles habitudes.
A partir de 25 ans. Tarif solidaire : 70 € pour toutes les personnes en minima sociaux, demandeurs d'emploi ou à temps partiel, avec suivi en visio.
Pour les parents d'enfants de moins de 10 ans. La première séance, qui dure 1h45, est à 90 €. Tarif solidaire possible pour toutes les personnes en minima sociaux, demandeurs d'emploi ou à temps partiel.
Prix par personne
On peut parce que l'on croit pouvoir.
— Virgile